Guerre en Ukraine : La Russie rallume la clim sur les négociations de paix et le prix du pétrole chute

<p>Vous avez raté les derniers événements sur la <a href="https://www.20minutes.fr/monde/ukraine/">guerre en Ukraine</a> ? <em>20 Minutes</em> fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce mardi 16 décembre, au 1.392e jour du conflit.</p><h2>Le fait du jour</h2><p>C’était trop beau. Lundi soir <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/donald_trump">Donald Trump</a> affirmait qu’un accord de paix n’avait « jamais » été aussi « proche » et <a href="https://www.20minutes.fr/monde/volodymyr-zelensky/">Volodymyr Zelensky</a> louait des « progrès constructifs » après un deuxième round de négociations à Berlin entre Américains et Ukrainiens. Mais ce mardi, le Kremlin s’est chargé de rallumer la clim et de doucher l’enthousiasme général. « La participation des Européens, en termes d&#x27;acceptabilité [de l’accord par Moscou], n’augure rien de bon », a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes. La voix de <a href="https://www.20minutes.fr/monde/vladimir_poutine/">Vladimir Poutine</a> a expliqué que la <a href="https://www.20minutes.fr/monde/russie/">Russie</a> devait « d’abord prendre connaissance » de ce qui a été élaboré lors des récentes négociations entre Ukrainiens et Américains avant l’organisation d’une nouvelle rencontre, avec sa propre participation, à ce sujet.</p><figure><iframe title="L'Ukraine affirme avoir coulé un sous-marin russe en mer Noire" width="100%" height="100%" src="https://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01357940/zone/1/src/3smz5qq/showtitle/1/" frameborder="0" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" hspace="0" vspace="0" webkitallowfullscreen="true" mozallowfullscreen="true" allowfullscreen="true" allow="autoplay" referrerpolicy="no-referrer-when-downgrade"></iframe></figure><h2>La déclaration du jour</h2><blockquote>La ville de Koupiansk est sous contrôle de la 6e armée russe</blockquote><p>Cette annonce a été faite ce mardi par Léonide Charov, le porte-parole du groupement militaire russe Zapad, déployé dans cette zone et n’a pas été commentée par Kiev. Koupiansk est une ville-clé du nord-est de l’Ukraine, où les forces ukrainiennes ont revendiqué récemment la reprise de plusieurs quartiers à l’armée russe.</p><p>De « petits groupes » de soldats ukrainiens tentent « tous les jours » de pénétrer dans Koupiansk, a reconnu Léonide Charov, tout en insistant que « tous les quartiers sont sous contrôle des forces russes ».</p><p>L’armée russe occupe actuellement 20 % du territoire de son voisin, dans l’est et le sud.</p><h2>Le chiffre du jour</h2><p><strong>800.000</strong> <strong>hommes</strong>. Le format « limité » de l’armée ukrainienne après un éventuel accord de paix tel qu’imaginé par les alliés européens de Kiev. Lundi soir, les dirigeants des principaux pays européens et de l’UE ont proposé pour appuyer cette armée réduite de diriger une « force multinationale » qui serait « composée de contributions de nations volontaires, et soutenue par les États-Unis ».</p><p>Le document a été signé par la France, l’<a href="https://www.20minutes.fr/dossier/allemagne">Allemagne</a>, le <a href="https://www.20minutes.fr/monde/royaume-uni/">Royaume-Uni</a>, le Danemark, les Pays-Bas, la Norvège, l’Italie, la Pologne, la Suède et l’UE mais pas par les Etats-Unis. Ce déploiement est un point de blocage indéniable pour Moscou.</p><h2>La tendance</h2><p>La perspective d’un accord de paix en Ukraine fait planer le risque d’un surplus de <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/petrole">pétrole</a> sur le marché. Le prix du baril de brut de référence américain est donc tombé mardi à son plus bas niveau depuis près de cinq ans. Vers 17 heures, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en janvier, chutait de 2,64 % à 55,32 dollars, après être tombé jusqu’à 54,98 dollars, un niveau inédit depuis février 2021.</p><figure> </figure><figure><a href="http://www.20minutes.fr/monde/ukriane">Notre dossier sur la guerre en Ukraine</a></figure><p>Son équivalent européen, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en février, tombait de 2,53 % à 59,03 dollars, après être passé plus tôt mardi sous la barre des 60 dollars pour la première fois depuis mai.</p>