Trump a « la personnalité d’un alcoolique », selon sa directrice de cabinet… qui n’assume pas ses propos

Published 6 hours ago
Source: 20minutes.fr
Trump a « la personnalité d’un alcoolique », selon sa directrice de cabinet… qui n’assume pas ses propos
<p>La publication d’un long portrait du premier cercle de <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/donald_trump">Donald Trump</a> par <em>Vanity Fair</em> a déclenché une vive polémique à Washington. En cause : des propos attribués à <a href="https://www.20minutes.fr/monde/election-presidentielle-americaine/4120000-20241106-election-americaine-2024-susan-wiles-cerveau-derriere-victoire-donald-trump">Susie Wiles</a>, directrice de cabinet du président américain, décrivant Donald Trump comme ayant la « personnalité d’un <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/alcoolisme">alcoolique</a> », une formule qui a immédiatement fait réagir l’entourage présidentiel.</p><p>Figure centrale de la campagne puis de l’exécutif, Susie Wiles a accordé plusieurs entretiens au magazine, servant de fil conducteur à un article consacré aux équilibres internes du pouvoir. Elle y évoque sans détour le fonctionnement de l’équipe présidentielle, livrant des appréciations parfois critiques sur plusieurs hauts responsables, dont le vice-président <a href="https://www.20minutes.fr/monde/vance/">J.D. Vance</a> et la ministre de la Justice Pam Bondi.</p><h2>La « personnalité d’un alcoolique »</h2><p>Mais ce sont ses propos sur Donald Trump qui ont retenu l’attention. Selon <em>Vanity Fair</em>, elle estime que le président agit avec « l’idée qu’il n’y a rien qu’il ne puisse faire. Rien, zéro, rien », parlant d’une « personnalité d’un alcoolique », bien qu’il ne consomme pas d’alcool. Elle explique se dire « un peu experte » sur le sujet, en référence à son père, ancien joueur de football américain et commentateur sportif, qui a souffert de graves problèmes d’alcoolisme.</p><figure><iframe title=" Affaire Epstein : Donald Trump insulte une journaliste de « truie »" width="100%" height="100%" src="https://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01357940/zone/1/src/3388x5u/showtitle/1/" frameborder="0" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" hspace="0" vspace="0" webkitallowfullscreen="true" mozallowfullscreen="true" allowfullscreen="true" allow="autoplay" referrerpolicy="no-referrer-when-downgrade"></iframe></figure><p>Après la parution de l’article, Susie Wiles a vivement contesté sa présentation. Sur X, elle a dénoncé « un article à charge présenté de manière malhonnête », accusant le magazine de dresser « un portrait chaotique et négatif » du président et de son équipe. La <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/maison_blanche">Maison-Blanche</a> a rapidement pris sa défense, la porte-parole Karoline Leavitt affirmant que Donald Trump « n’a pas de conseiller plus formidable et plus loyal que Susie ».</p><h2>Election présidentielle 2028 et affaire Epstein</h2><p>Des responsables de l’exécutif ont également volé à son secours. « Je ne l’ai jamais vue être déloyale », a assuré J.D. Vance, ajoutant qu’« elle est exactement la même personne, que le président soit là ou pas », tout en reconnaissant l’existence de quelques « désaccords » entre eux. L’article de <em>Vanity Fair</em> aborde aussi la question des poursuites judiciaires engagées à l’initiative du président contre ses adversaires politiques. Susie Wiles y évoque un échange avec Donald Trump autour de cette stratégie, parlant d’un « accord informel selon lequel le règlement de comptes (s’arrêterait) avant les trois premiers mois » du second mandat.</p><figure><a href="https://www.20minutes.fr/monde/etats-unis/">Notre dossier sur les Etats-Unis</a></figure><p>La directrice de cabinet affirme par ailleurs que Donald Trump n’envisage pas de se représenter en 2028. Selon elle, s’il évoque régulièrement cette hypothèse, c’est parce que « cela l’amuse » et que cela « rend les gens fous ». Ses critiques s’étendent enfin à la gestion du dossier Jeffrey Epstein par la ministre de la Justice. Pam Bondi aurait, selon elle, fait « totalement fausse route en jugeant que cela n’intéressait qu’un groupe très ciblé de personnes », alors qu’une partie de l’électorat républicain réclame davantage de transparence.</p>