<p>Vous avez raté les derniers événements sur la <a href="https://www.20minutes.fr/monde/ukraine/">guerre en Ukraine</a> ? <em>20 Minutes</em> fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce lundi 15 décembre, au 1.391e jour du conflit.</p><h2>Le fait du jour</h2><p>La paix en Ukraine est-elle à portée de parapheur ? L’optimisme prédominait en tout cas ce lundi soir du côté des négociateurs américains et ukrainiens après u<a href="https://www.20minutes.fr/monde/ukraine/4191382-20251214-guerre-ukraine-zelensky-berlin-echanges-diplomatiques-etats-unis">n deuxième round de discussion</a> à Berlin. Les <a href="https://www.20minutes.fr/monde/etats-unis/">Etats-Unis</a> auraient notamment offert des « garanties de sécurité très fortes » pour l’Ukraine, semblables à celles de l’article 5 du traité de l’<a href="https://www.20minutes.fr/monde/otan/">Otan</a>, a dit ce haut responsable américain.</p><p>Cet article, pierre angulaire de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord née pendant la guerre froide, pose un principe d’assistance mutuelle dans le cas où l’un des membres est attaqué. Dans les faits, il place les Etats concernés sous la protection militaire américaine, notamment nucléaire.</p><p>« Tout ce dont les Ukrainiens ont besoin selon nous pour se sentir en sécurité est inclus » dans le volet sécurité du projet d’accord, a insisté le haut responsable pendant un entretien avec la presse. <a href="https://www.20minutes.fr/monde/volodymyr-zelensky/">Volodymyr Zelensky</a> a lui même parlé de discussions « productives », tout en, précisant qu’il restait des « différences » sur les épineuses questions territoriales.</p><p>Ces « progrès » devaient être abordés ce jeudi soir à Berlin lors d’un dîner des alliés européens de Kiev, en présence d’<a href="https://www.20minutes.fr/politique/emmanuel-macron/">Emmanuel Macron</a>. Un coup de téléphone de <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/donald_trump">Donald Trump</a> aux convives était prévu.</p><figure><iframe title="Au Parlement européen, une interprète fond en larmes quand un garçon ukrainien de 11 ans raconte son calvaire" width="100%" height="100%" src="https://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01357940/zone/1/src/3smk0rf/showtitle/1/" frameborder="0" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" hspace="0" vspace="0" webkitallowfullscreen="true" mozallowfullscreen="true" allowfullscreen="true" allow="autoplay" referrerpolicy="no-referrer-when-downgrade"></iframe></figure><h2>La déclaration du jour</h2><blockquote>C’est toujours l’éternelle caricature de chars qui arriveraient sur Belfort ou sur Strasbourg. Il n’en est rien. En revanche, on peut être désormais défait sans être envahi.</blockquote><p>Le Premier ministre <a href="https://www.20minutes.fr/politique/sebastien-lecornu/">Sébastien Lecornu</a> a joué la corde sensible devant les sénateurs pour les convaincre d’approuver une hausse de crédits de 6,7 milliards d’euros pour les armées. « La manière de s’en prendre à la nation française dans les années qui viendront sera une manière beaucoup plus hybride que par le passé », a-t-il aussi souligné.</p><h2>Le chiffre du jour</h2><p><strong>40</strong>. Le nombre de nouveaux navires de la flotte fantôme russe ajouté ce lundi à la liste des sanctions de l’<a href="https://www.20minutes.fr/dossier/ue">Union européenne</a>. Elle comprend aussi cinq personnes et quatre entités, sanctionnées pour avoir favorisé l’exportation de pétrole depuis la <a href="https://www.20minutes.fr/monde/russie/">Russie</a>.</p><p>Les individus cités sont des hommes d’affaires liés, directement ou indirectement, aux grandes compagnies pétrolières d’État russes Rosneft et Lukoil. Les entités visées sont des sociétés de transport maritime basées aux Émirats arabes unis, au Vietnam et en Russie, propriétaires ou gestionnaires de pétroliers sanctionnés par l’UE ou par d’autres. L’UE a également décidé de sanctionner 12 personnes accusées de désinformation ou de propagation de fausses nouvelles, dont un ressortissant franco-russe, Xavier Moreau, « relais de la propagande du Kremlin en Europe », selon le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.</p><h2>La tendance</h2><p>Négocier n’exclut pas de continuer la bataille. Navale notamment. L’Ukraine affirme avoir frappé un sous-marin russe amarré dans le port de Novorossiïsk en mer Noire. « Pour la première fois de l’histoire, des drones sous-marins Sub Sea Baby ont fait exploser un sous-marin russe » de classe Kilo, ont annoncé les services de sécurité ukrainiens (SBU) sur Telegram. « A la suite de l’explosion, le sous-marin a subi des dommages critiques et a été mis hors service », ont-ils ajouté. La Russie n’a pas communiqué dans l’immédiat sur ces affirmations de Kiev.</p><figure> </figure><p>Ce type de sous-marin d’attaque conventionnel est fabriqué depuis les années 1980. Selon les analystes militaires, la Russie en possède plus d’une trentaine. Depuis le début de la guerre, l’Ukraine a frappé à plusieurs reprises avec des drones ou missiles des navires russes dans les eaux de la mer Noire, les forçant à rester dans sa partie orientale pour y échapper.</p>
Guerre en Ukraine : Trump s’engage à garantir la sécurité de Kiev et un sous-marin russe prend la marée
Published 7 hours ago
Source: 20minutes.fr
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