Victimes, enquête… Ce que l’on sait de l’explosion mortelle dans un immeuble de l’Ain

<p><a href="https://www.20minutes.fr/faits_divers/4191664-20251215-ain-explosion-immeuble-moins-cinq-victimes-medicalisees-place">Une violente explosion a endeuillé la commune de Trévoux</a>, dans l’Ain, lundi en fin d’après-midi. La déflagration, survenue vers 17h30 au rez-de-chaussée d’un immeuble d’habitation de quatre étages, a causé la mort de deux enfants et fait plusieurs blessés. Le bâtiment, situé à une quarantaine de kilomètres au nord de <a href="https://www.20minutes.fr/lyon/">Lyon</a>, a été gravement endommagé, déclenchant une importante mobilisation des secours et des forces de sécurité avec près de cinquante pompiers, 36 engins et des secours médicalisés. <em>20 Minutes</em> fait le point sur ce drame.</p><h2>Quel est le bilan des victimes ?</h2><p>Le bilan humain fait état de deux <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/deces">décès</a>. « Malheureusement, deux […] jeunes enfants ont été déclarés décédés après des tentatives de réanimation par les équipes de secours », a indiqué la préfète de l’Ain, Chantal Mauchet. Selon une source au sein des secours, les victimes étaient âgées de trois et cinq ans. Le bilan reste provisoire, les recherches ayant duré une partie de la soirée.</p><p>Au moins sept personnes ont été blessées dans l’<a href="https://www.20minutes.fr/monde/explosion/">explosion</a>. Cinq victimes en urgence relative ont été transportées vers les hôpitaux de la région, tandis que deux personnes légèrement blessées se sont présentées d’elles-mêmes à l’hôpital, selon la préfecture. « Beaucoup d’autres personnes sont choquées », a souligné la préfète. L’immeuble comptait environ 70 habitants. Une cinquantaine d’entre eux ont dû être évacués et hébergés pour la nuit dans un gymnase communal. La structure du bâtiment a été fragilisée par la déflagration, rendant tout retour impossible à court terme.</p><h2>Quelles sont les réactions locales et nationales ?</h2><p>Les témoignages recueillis sur place traduisent la violence de l’explosion. « J’étais chez moi, j’ai entendu un bruit épouvantable, j’ai cru que c’était un avion qui tombait », a confié à l’AFP Anne-Marie, une voisine. Une autre habitante raconte avoir entendu « un gros boum » avant de constater que « la porte, la vitre était complètement explosée », évoquant ensuite « des hurlements » dans les minutes qui ont suivi.</p><figure><iframe title="Une explosion fait un mort et plusieurs blessés près de Lyon" width="100%" height="100%" src="https://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01357940/zone/1/src/308mvpz/showtitle/1/" frameborder="0" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" hspace="0" vspace="0" webkitallowfullscreen="true" mozallowfullscreen="true" allowfullscreen="true" allow="autoplay" referrerpolicy="no-referrer-when-downgrade"></iframe></figure><p>Le maire de Trévoux, Marc Péchoux, a activé un plan communal de sauvegarde et décrit une situation « dramatique ». Le ministre de l’Intérieur, <a href="https://www.20minutes.fr/politique/laurent-nunez/">Laurent Nuñez</a>, a déclaré sur X : « Je suis avec attention l’évolution de la situation à Trévoux dans l’Ain, et j’adresse mes condoléances sincères aux familles des jeunes victimes. Je pense également aux blessés. » La préfète Chantale Mauchet a adressé « ses condoléances les plus attristées » aux proches des victimes.</p><h2>Où en l’enquête et quelles sont les pistes privilégiées ?</h2><p>Les causes de l’explosion demeurent inconnues à ce stade. Une camionnette d’intervention « urgence gaz » a été aperçue sur les lieux, sans que la piste d’une fuite de gaz puisse être confirmée immédiatement. « Les pompiers sont toujours à pied d’œuvre », a précisé la préfète, appelant la population à rester à l’écart d’un immeuble jugé « dangereux ».</p><figure><a href="https://www.20minutes.fr/dossier/ain">Toute l'actualité dans l'Ain</a></figure><p>Une enquête a été ouverte afin de déterminer l’origine du sinistre. « On a besoin d’encore un petit peu de temps pour s’assurer qu’il n’y ait plus personne sous les décombres », a expliqué le colonel Pierre-Marie Grandcolas, du SDIS de l’Ain, alors que des équipes cynophiles poursuivaient les vérifications.</p>