Présidentielle 2027 : Jeunesse, inexpérience… Le Pen à la rescousse de son dauphin Bardella

Published 22 hours ago
Source: 20minutes.fr
Présidentielle 2027 : Jeunesse, inexpérience… Le Pen à la rescousse de son dauphin Bardella
<p>Alors que seul l’un des deux ne devrait concourir à la prochaine présidentielle, Marine Le Pen a tenu une nouvelle fois jeudi soir à faire taire les critiques à l’encontre de <a href="https://www.20minutes.fr/politique/4189829-20251205-asso-anticorruption-accuse-jordan-bardella-favoritisme-detournement-fonds-porte-plainte">Jordan Bardella</a>. La présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale est ainsi montée au créneau pour défendre son dauphin, « victime », selon elle, « d’une campagne de dénigrement d’une violence absolument inouïe » sur sa jeunesse et son inexpérience.</p><p>Favori des sondages à un an et demi de la <a href="https://www.20minutes.fr/politique/4191361-20251214-droite-vendre-valerie-pecresse-tacle-republicains-tentes-alliance-rn">présidentielle</a>, Jordan Bardella est attaqué par « tous ceux qui ont peur que nous gagnions demain les élections », a affirmé Marine Le Pen sur CNews et Europe 1. Sous le coup d’une peine d’inéligibilité, la triple candidate à l’Élysée a déjà prévenu que son cadet la remplacerait si cette sanction était confirmée au terme de son procès en appel début 2026.</p><h2>Le Pen attaque Élisabeth Borne…</h2><p>Aux yeux de Marine Le Pen, Jordan Bardella a l’étoffe de la remplacer car « il a été militant du RN dans des endroits où c’est difficile », en Seine-Saint-Denis, et « cette expérience-là vaut mille fois le pantouflage de quelques hauts fonctionnaires qui sont devenus Premier ministre comme madame (Elisabeth) Borne ».</p><p>« Les blessures, la difficulté du combat… Jordan, il les a vécues », a-t-elle ajouté, soulignant qu’avec « quinze ans de vie politique derrière lui », son successeur à la tête du Rassemblement national a « acquis une cuirasse bien plus épaisse et solide que la plupart de ceux qui s’imaginent demain pouvoir concourir à quelque élection que ce soit ».</p><h2>…Et Sarah Knafo</h2><p>Cette catégorie inclut, selon Marine Le Pen, <a href="https://www.20minutes.fr/politique/4134465-20250121-investiture-donald-trump-permet-exister-sarah-knafo-fer-lance-parti-eric-zemmour">l’eurodéputée Reconquête Sarah Knafo</a>, pressentie pour se lancer dans la course à la Mairie de Paris, face notamment au candidat RN Thierry Mariani. « Je vais avoir du mal à la considérer comme une alliée parce qu’elle nous a toujours combattu » et qu’elle a « failli nous empêcher d’être au second tour de l’élection présidentielle » en 2022 avec son conjoint Éric Zemmour, a-t-elle souligné. « Rien de ce qu’elle a fait jusqu’à présent ne me permet d’avoir fondamentalement changé d’avis sur elle ». Elle attend donc de la voir « prouver ce qu’elle est capable de faire toute seule » puisque, « la seule fois où elle a été élue, c’était sous le nom de Le Pen » – en réalité sur la liste de sa nièce Marion Maréchal aux européennes 2024.</p><figure><a href="https://www.20minutes.fr/politique/">Notre dossier Politique</a></figure><p>La tante a d’ailleurs rendu hommage à sa nièce, qui « travaille à être une forme de passerelle » à Bruxelles avec d’autres formations d’extrême droite. Oubliée donc son ralliement à Éric Zemmour, vécu comme une trahison : « on peut être touchée sans être dans un reproche éternel. De toute façon, dans la famille nous avons le pardon facile ».</p>