« Une bonne année pour le fascisme », « Donnie VIII »… Jimmy Kimmel se paye Donald Trump pour Noël

Published 2 hours ago
Source: 20minutes.fr
« Une bonne année pour le fascisme », « Donnie VIII »… Jimmy Kimmel se paye Donald Trump pour Noël
<p>2026 s’annonce (déjà) très compliquée pour les « late shows » américains. Agacé par les critiques systématiques à son égard dans ces émissions humoristiques, <a href="https://www.20minutes.fr/monde/etats-unis/4193172-20251224-etats-unis-trump-prend-nouveau-violemment-late-shows-stephen-colbert">Donald Trump continue de brandir la menace de la suppression des licences</a> des chaînes qui les diffusent. Jimmy Kimmel, dont l’émission a été temporairement suspendue en septembre après qu’il a accusé la droite américaine d’exploiter politiquement <a href="https://www.20minutes.fr/monde/etats-unis/4173875-20250919-mort-charlie-kirk-dela-maccarthysme-trump-chantre-liberte-expression-devenu-censeur-chef">l’assassinat de Charlie Kirk</a>, est revenu sur les agissements du « roi Donnie VIII » dans un discours de Noël diffusé à la télévision britannique.</p><figure><iframe title="«Je partirai quand vous partirez»: Nouvelle passe d'armes entre Jimmy Kimmel et Donald Trump" width="100%" height="100%" src="https://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01357940/zone/1/src/338f3lz/showtitle/1/" frameborder="0" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" hspace="0" vspace="0" webkitallowfullscreen="true" mozallowfullscreen="true" allowfullscreen="true" allow="autoplay" referrerpolicy="no-referrer-when-downgrade"></iframe></figure><p>Channel 4 diffuse chaque année depuis 1993 un discours de Noël alternatif à celui du monarque britannique. Cette année, la chaîne publique a choisi <a href="https://www.20minutes.fr/arts-stars/people/4178359-20251012-jimmy-kimmel-paye-nouveau-tete-donald-trump-delectation">Jimmy Kimmel</a>, une grande star des fameux « late night shows ». <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/humour">L’humoriste </a>américain a fait le bilan de l’année 2025 aux Etats-Unis et une nouvelle fois, Donal Trump n’a pas dû apprécier.</p><h2>« La tyrannie prospère ici »</h2><p>« Honnêtement, je crois que je n’ai aucune idée de ce qui se passe chez vous. En revanche, je sais ce qui se passe chez nous et je peux vous dire que, du point de vue du fascisme, ça a été une très bonne année », a-t-il déclaré dès l’ouverture de son allocution. « La tyrannie prospère ici », a-t-il renchéri, avant de revenir en détail sur sa suspension. Face aux accusations de censure, il avait finalement retrouvé le chemin du studio une semaine plus tard.</p><p>« Le fait qu’un gouvernement réduise ses détracteurs au silence est quelque chose qui se produit dans des pays comme la Russie, la <a href="https://www.20minutes.fr/monde/coree_du_nord/">Corée du Nord</a> et à Los Angeles mais pas au <a href="https://www.20minutes.fr/monde/royaume-uni/">Royaume-Uni</a> », a-t-il ironisé, avant de mettre en garde les Britanniques : « Tout va très vite ». Mais le président américain, qu’il a baptisé « le roi Donnie VIII », une allusion à Henry VIII, a « perdu », a-t-il assuré, dans une référence au fait que son émission « Jimmy Kimmel Live ! » a été prolongée jusqu’au milieu de l’année 2027.</p><h2>Stephen Colbert (aussi) dans sa ligne de mire</h2><p>Il a également appelé les Britanniques à ne pas « abandonner » les Américains. « Nous traversons une période difficile en ce moment mais nous allons nous en sortir », a-t-il ajouté. Parmi les personnalités ayant déjà adressé le message alternatif de <a href="https://www.20minutes.fr/noel/">Noël</a> figurent le comédien Stephen Fry, en 2023, et le lanceur d’alerte <a href="https://www.20minutes.fr/monde/edward_snowden/">Edward Snowden</a>, en 2013.</p><p><a href="https://www.20minutes.fr/monde/etats-unis/4192991-20251223-affaire-epstein-disent-donald-trump-8-000-nouveaux-documents-devoiles">Le président américain Donald Trump</a> a demandé, le 24 décembre sur Truth Social, l’arrêt de l’émission de Stephen Colbert sur CBS News, qualifiant l’humoriste de « pathétique catastrophe », utilisant en anglais l’expression « to put to sleep », un terme généralement réservé à l’euthanasie animale. Pas de quoi calmer le jeu, ni les esprits.</p>