Paris : Un salarié de Sciences Po suspendu pour des soupçons de harcèlement sur des lycéennes

Published 2 hours ago
Source: 20minutes.fr
Paris : Un salarié de Sciences Po suspendu pour des soupçons de harcèlement sur des lycéennes
<p>Un salarié de <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/sciences-po">Sciences Po</a> <a href="https://www.20minutes.fr/paris/">Paris</a>, intervenant dans des <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/lycee">lycées</a>, a été suspendu, après deux signalements le 12 décembre. Ceux-ci portent sur « des faits graves d’intimidation, de harcèlement moral et de harcèlement sexuel » sur des élèves, indique l’établissement, lundi.</p><p>Reçu le lundi suivant par la direction, le salarié « s’est vu notifier une mise à pied à effet immédiat, dans l’attente des suites de la procédure pouvant conduire à son licenciement ». Sept autres témoignages auraient été reçus depuis. Ex-enseignant de l’école, il était chargé de mission intervenant depuis plusieurs années dans le cadre de la politique d’égalité des chances de Sciences Po (présentation et ateliers menés dans quelque 200 lycées).</p><figure><iframe title="Sciences Po : Après les propos antisémites d’une étudiante gazaouie, Paris gèle ses évacuations depuis Gaza" width="100%" height="100%" src="https://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01357940/zone/1/src/30uk8rz/showtitle/1/" frameborder="0" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" hspace="0" vspace="0" webkitallowfullscreen="true" mozallowfullscreen="true" allowfullscreen="true" allow="autoplay" referrerpolicy="no-referrer-when-downgrade"></iframe></figure><p>Ce salarié a été accusé par une étudiante dans une vidéo postée sur le réseau social TikTok le 12 décembre. Dans cette vidéo, cette ex-lycéenne, aujourd’hui étudiante à Sciences Po Bordeaux, indique avoir été « victime de harcèlement sexuel par un professeur de Sciences Po (Paris) pendant un an et demi », alors qu’elle avait 16 ans. « Il y a une semaine, j’ai appris que je n’étais pas la seule », ajoute-t-elle, disant avoir appris que dans son ex-lycée, dans la région de <a href="https://www.20minutes.fr/bordeaux/">Bordeaux</a>, « il s’était passé la même chose avec une autre fille ».</p><h2>« Une vingtaine de victimes » selon un syndicat</h2><p>Alors qu’elle était en terminale, elle raconte avoir eu des échanges avec un professeur de Sciences Po Paris dans le cadre d’un partenariat entre l’école et son lycée. Les messages se sont peu à peu dirigés vers « son physique », « la façon dont elle s’habillait » et « ce qu’elle pouvait faire aux hommes », dit-elle. Elle indique avoir reçu des messages « toutes les semaines » de ce professeur, qui était aussi membre du « jury et relisait les lettres d’admission ».</p><p>« Les faits sont circonstanciés » et le professeur « n’a pas nié », a indiqué lundi Sciences Po, ajoutant que l’école avait reçu « sept témoignages supplémentaires » en une semaine et « réfléchissait » à saisir le procureur de la République. L’Union étudiante a évoqué le chiffre d&#x27;« une vingtaine de victimes », plusieurs personnes s’étant « manifestées après coup ». « Cette nouvelle affaire doit permettre une libération de la parole », plaide ce syndicat étudiant dans un communiqué sur Instagram.</p>