Guerre en Ukraine : Poutine fait le show et des drones frappent en mer Méditerranée

Published 2 hours ago
Source: 20minutes.fr
Guerre en Ukraine : Poutine fait le show et des drones frappent en mer Méditerranée
<p>Vous avez raté les derniers événements sur la <a href="https://www.20minutes.fr/monde/ukraine/">guerre en Ukraine</a> ? <em>20 Minutes</em> fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce vendredi 19 décembre, au 1.395e jour du conflit.</p><h2>Le fait du jour</h2><p>Un one-man-show de plus de quatre heures, mâtiné de folklore, d’autosatisfaction, parfois caressant et souvent lourd de menaces pour les Occidentaux. Ce vendredi était à Moscou le jour très attendu de la conférence de presse annuelle de <a href="https://www.20minutes.fr/monde/vladimir_poutine/">Vladimir Poutine</a>, avec ses questions sélectionnées à l’avance. Concernant « l’opération spéciale » en Ukraine, selon l’euphémisme utilisé par le <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/kremlin">Kremlin</a>, le président russe a indiqué en substance que la balle était « dans le camp » de Kiev et de ses soutiens européens. Il s’est félicité des gains territoriaux obtenus dans l’est du pays, assurant que ses troupes « avancent sur toute la ligne de contact » et que les Ukrainiens « reculent dans toutes les directions ».</p><p>Interrogé par un journaliste américain sur sa responsabilité personnelle dans le conflit le plus sanglant sur le sol européen depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, Vladimir Poutine a répondu : « Nous ne nous considérons pas responsables de la mort des gens, parce que nous n’avons pas commencé cette guerre ». Le président russe a par ailleurs mis en garde les Européens contre des « conséquences très lourdes » en cas de saisie des avoirs russes gelés pour aider l’Ukraine, évoquant mesures de représailles et recours en justice.</p><p></p><figure><iframe title="Vladimir Poutine « pas responsables des morts en Ukraine » selon ses propres dires " width="100%" height="100%" src="https://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01357940/zone/1/src/3szsksf/showtitle/1/" frameborder="0" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" hspace="0" vspace="0" webkitallowfullscreen="true" mozallowfullscreen="true" allowfullscreen="true" allow="autoplay" referrerpolicy="no-referrer-when-downgrade"></iframe></figure><h2>La déclaration du jour</h2><blockquote>Nous ne pouvons pas forcer la Russie à conclure un accord. Il faut qu’ils [le] veuillent.</blockquote><p>Alors que de nouvelles discussions doivent avoir lieu cette nuit aux Etats-Unis entre Américains et Ukrainiens sur le plan de paix soutenu par <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/donald_trump">Donald Trump</a>, en présence peut-être de négociateurs européens, <a href="https://www.20minutes.fr/politique/marco-rubio/">Marco Rubio</a>, le chef de la diplomatie américaine, ne fait pas preuve d’un immense optimisme.</p><h2>Le chiffre du jour</h2><p><strong>18 mois</strong>. Le temps qu’a déjà passé dans une prison russe le chercheur français Laurent Vinatier, que les autorités ont l’intention de juger pour « espionnage ». Interrogé sur son cas lors de sa fameuse conférence, Vladimir Poutine a prétendu « ne rien savoir » de cette affaire. « Je vous promets que je vais me renseigner. Et s’il y a la moindre chance de résoudre cette question de manière positive, si la loi russe le permet, nous ferons tout notre possible », a ajouté le maître de Kremlin.</p><p>« Nous comptons sur le soutien de la diplomatie française et sur un dialogue utile entre les deux pays dans l’intérêt de Laurent », a prudemment commenté dans la foulée Frédéric Bélot, l’avocat français du chercheur.</p><h2>La tendance</h2><p>En mer <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/mediterranee">Méditerranée</a>, c’est une première, selon Kiev. L’Ukraine affirme avoir frappé un pétrolier de la « flotte fantôme » russe « dans les eaux neutres », à 2.000 kilomètres de Kiev. Une source anonyme au sein du SBU, les services de sécurité ukrainiens, indique des drones aériens ont touché le Qendil que « la <a href="https://www.20minutes.fr/monde/russie/">Russie</a> utilisait pour contourner les sanctions » et financer « sa guerre contre l’Ukraine ».</p><p>La source n’a donné aucun détail supplémentaire, notamment sur le lieu à partir duquel elle a été déclenchée et sur les pays que les drones auraient pu survoler.</p><p>Le Qendil, battant pavillon d’Oman, était parti de Sikka (Inde) à destination d’Oust-Louga (Russie), selon ses données de navigation fournies par Bloomberg. Son tracé, cohérent avec des images satellites consultées par l’AFP, indique un demi-tour effectué dans la nuit de jeudi à vendredi, à un moment où il se trouvait à plus de 250 kilomètres au large des côtes grecques et libyennes. Le navire semblait rebrousser chemin vers l’est vendredi matin.</p><figure> </figure><figure><a href="http://www.20minutes.fr/monde/ukraine">Notre dossier sur la guerre en Ukraine</a></figure><p>Le bâtiment était vide au moment de l’attaque et l’opération n’a créé aucune menace pour l’environnement, assure le SBU, disant que le navire avait « subi d’importants dommages » et n’était plus en état de « poursuivre ses objectifs ». « L’ennemi doit comprendre que l’Ukraine ne s’arrêtera pas et le frappera partout dans le monde, où qu’il se trouve », ajoute ce messager.</p>