« Déj en terrasse » et « heure de pointe », pourquoi Marseille s’incruste dans le métro parisien ?

Published 2 hours ago
Source: 20minutes.fr
« Déj en terrasse » et « heure de pointe », pourquoi Marseille s’incruste dans le métro parisien ?
<p>« Toujours la course » avec deux hommes en plein footing ensoleillé sur la corniche Kennedy. « Pause déj en terrasse » associée à un plateau de fruit de mer sur la plage du Bain des dames. « Heure de pointe » où l’on voit un homme qui tient une boule de pétanque… Ces clichés <a href="https://www.20minutes.fr/marseille/">marseillais</a>, pris par le photographe Théo Giacometti, ont fait leur apparition depuis quelques jours dans les couloirs du <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/metro">métro </a>parisien.</p><p>Ciel bleu, soleil, mer… Voilà de quoi faire un peu maronner les usagers franciliens. Cette campagne, orchestrée par l’Office de <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/tourisme">Tourisme</a>, des Loisirs et des Congrès de Marseille, est visible jusqu’au 21 décembre. Les photographies seront ensuite remplacées par de nouveaux visuels du 26 janvier au 1er février, toujours dans le même esprit. « On voulait une campagne douce, qui correspond vraiment à la ville, souligne Maxime Tissot, directeur général de l’Office du tourisme. La Corniche, la plage… Ce n’est pas de la fiction, c’est ce qu’on fait au quotidien. »</p><figure><img src="https://img.20mn.fr/TsUvz5XSTYWtfshU9BwgkSk/960x0_media.jpg" alt="[object Object]"></figure><h2>Venir « hors saison »</h2><p>Cet accrochage dans la capitale fait partie d’une stratégie de communication plus vaste déployée de novembre à avril, avec le slogan « La belle saison, même hors saison ». L’objectif : attirer les visiteurs en hiver dans la cité phocéenne, qui attire déjà beaucoup au printemps et en été. « On est en concurrence avec les soldes, le ski, les destinations lointaines pour ceux qui ont de l’argent… », contextualise Maxime Tissot.</p><figure><iframe title="Comment choisir son santon de Provence ?" width="100%" height="100%" src="https://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01357940/zone/1/src/3suz0q5/showtitle/1/" frameborder="0" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" hspace="0" vspace="0" webkitallowfullscreen="true" mozallowfullscreen="true" allowfullscreen="true" allow="autoplay" referrerpolicy="no-referrer-when-downgrade"></iframe></figure><p>Pour tenter d’attirer les touristes étrangers, la campagne est aussi visible dans plusieurs pays européens tels que la Suisse, le Royaume-Uni, les pays scandinaves, l’Espagne ou encore l’Allemagne. Mais aussi au-delà des océans, aux Etats-Unis, au Canada, en Chine et en Corée du Sud. « C’est notre troisième année de la campagne. Petit à petit on monte en budget, en cible, et les retombées sont extraordinaires », assure Maxime Tissot. La campagne actuelle, en comptant les recours aux <a href="https://www.20minutes.fr/arts-stars/web/influenceur/">influenceurs </a>et les partenariats avec des sites de voyages comme Expedia, aura coûté 450.000 euros.</p><p>L’année dernière, à l’occasion des vacances de <a href="https://www.20minutes.fr/noel/">Noël</a>, les nuitées touristiques globales, nationales et internationales à Marseille ont augmenté de 6 % par rapport à 2023, selon les chiffres de l’Office du tourisme, tirées par la hausse des visiteurs allemands (+ 26 %), italiens (+ 16 %) et espagnols (+ 14 %). Le taux d’occupation des établissements du centre-ville, notamment au <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/vieux_port">Vieux-Port</a>, a atteint les plus de 60 %.</p>