Conquête spatiale : Trump vise un très prochain retour américain sur la Lune plutôt qu’un aller sur Mars

Published 2 hours ago
Source: 20minutes.fr
Conquête spatiale : Trump vise un très prochain retour américain sur la Lune plutôt qu’un aller sur Mars
<p>Donald Trump a-t-il la chanson <em>Ma philosophie</em> d’Amel Bent dans sa playlist ? Si tel n’est pas le cas, on ne saurait que trop lui conseiller de l’ajouter au plus vite. Viser <a href="https://www.20minutes.fr/high-tech/sciences/4180512-20251021-etats-unis-nasa-va-mettre-concurrents-pattes-spacex-missions-lunaires">un retour sur la Lune</a> pour les Américains est en effet l’objectif de la stratégie spatiale du président des Etats-Unis.</p><p>Reléguant <a href="https://www.20minutes.fr/high-tech/sciences/4188736-20251129-scientifiques-decouvrent-hasard-mini-eclairs-planete-mars-premiere">l’exploration de Mars</a> au second plan, le locataire de la Maison-Blanche a en effet confirmé jeudi son intention de renvoyer des Américains au plus vite sur la Lune, dans un décret présidentiel qui éclaire la politique spatiale de la première puissance mondiale.</p><h2>Projet d’un réacteur nucléaire sur la Lune</h2><p>Ce texte érige en priorité absolue le retour humain sur la Lune « d’ici 2028 dans le cadre du programme Artémis » de <a href="https://www.20minutes.fr/monde/etats-unis/4189553-20251203-etats-unis-nouveau-patron-nasa-promet-envoyer-hommes-lune-avant-chine">la Nasa</a>, qui avait été annoncé lors du premier mandat de Donald Trump. Ce retour permettra « d’affirmer le rôle de leader des États-Unis dans l’espace, de jeter les bases du développement économique lunaire, de préparer le voyage vers Mars et d’inspirer la prochaine génération d’explorateurs américains », précise le document. Ce dernier évoque également la nécessité d’établir une base lunaire d’ici à 2030 et confirme les plans américains d’installer un réacteur nucléaire sur l’astre.</p><figure><iframe title="Astronomie : Une « Lune de sang » observée durant une éclipse totale de Lune" width="100%" height="100%" src="https://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01357940/zone/1/src/30mmf8u/showtitle/1/" frameborder="0" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" hspace="0" vspace="0" webkitallowfullscreen="true" mozallowfullscreen="true" allowfullscreen="true" allow="autoplay" referrerpolicy="no-referrer-when-downgrade"></iframe></figure><p>Aujourd’hui prévue pour la mi-2027, la mission Artémis 3, qui prévoit le retour des Américains sur la surface lunaire, a été maintes fois reportée et devrait l’être encore, l’alunisseur développé par l’entreprise SpaceX d’Elon Musk n’étant pas prêt selon des experts du secteur spatial. Ce décret présidentiel met ainsi une pression accrue sur la Nasa et le secteur privé américain afin d’atteindre cet objectif. L’enjeu est de taille car la Chine, puissance rivale des Etats-Unis, ambitionne également d’envoyer des hommes sur la Lune d’ici 2030 et d’y installer une base.</p><h2>Mars victime de la brouille entre Trump et Musk</h2><p>Cette priorité diffère par contre de celle qu’avait évoquée le président républicain en début d’année. Lors de son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump avait en effet fait part de sa volonté de « planter » le drapeau américain sur la planète rouge d’ici à la fin de son mandat, sans évoquer de tels plans pour la Lune. Cette annonce avait semé les doutes sur les priorités spatiales de la nouvelle administration américaine et fait craindre que la Nasa fasse l’impasse sur la Lune.</p><figure><a href="https://www.20minutes.fr/dossier/conquete_spatiale">Notre dossier sur la Conquête spatiale</a></figure><p>Si les Etats-Unis s’engagent toujours à être les premiers à envoyer des hommes sur Mars, la planète rouge ne semble désormais plus être la priorité. La brouille en juin entre Donald Trump et son proche conseiller d’alors Elon Musk, passionné par Mars, ainsi que les pressions géopolitiques pourraient ainsi avoir redonné la priorité aux ambitions lunaires américaines.</p>