Pour « la survie de notre agriculture », Le Pen veut un « non » de Macron au Mercosur

<p>Alors que <a href="https://www.20minutes.fr/societe/4191751-20251216-dermatose-nodulaire-ennemis-eleveurs-veterinaires-denoncent-menaces">la colère des agriculteurs se fait entendre</a>, Marine Le Pen se montre vent debout contre l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et <a href="https://www.20minutes.fr/economie/4191715-20251216-accord-mercosur-ue-supermarches-u-engagent-acheter-produits-agricoles-amerique-sud">des pays du Mercosur</a>. La patronne des députés du Rassemblement national a ainsi appelé mardi Emmanuel Macron à « dire non » plutôt que de vouloir un report en 2026 du vote prévu cette semaine sur le sujet à Bruxelles.</p><p>« Il faut dire non, non parce qu’il en va de la survie de notre agriculture et donc de la souveraineté de notre pays », a insisté <a href="https://www.20minutes.fr/politique/marine-le-pen/">Marine Le Pen</a> devant des journalistes à l’Assemblée nationale, suggérant au locataire de l’Élysée de pratiquer la « politique de la chaise vide ».</p><h2>Bardella fustige le « double discours » de Macron</h2><p>« Il n’existe qu’une seule solution raisonnable pour la France, l’opposition totale et définitive à la ratification de cet accord avec le Mercosur », a pour sa part renchéri Jordan Bardella, lors d’une conférence de presse au Parlement européen à Strasbourg. Le président du Rassemblement national a en outre accusé Emmanuel Macron d’avoir poussé « l’art du double discours à son paroxysme » sur ce sujet.</p><figure><a href="https://www.20minutes.fr/dossier/agriculture">Notre dossier Agriculture</a></figure><p>Selon son entourage mardi, Emmanuel Macron a redit aux dirigeants de l’UE que, sur ce traité commercial, « le compte n’y était pas » pour la France.</p>