« Réarmement démographique » : Un plan national de lutte contre l’infertilité sera bientôt lancé

<p>Le « réarmement démographique », c’est pour bientôt. Un plan national de lutte contre l’<a href="https://www.20minutes.fr/dossier/infertilite">infertilité</a> va être lancé « dans les prochaines semaines », annonce ce lundi la ministre de la Santé et des Familles Stéphanie Rist. Elle indique notamment que les Français de 29 ans recevraient, dès 2026, un message d’informations sur la santé reproductive.</p><p>En France, « environ un couple sur huit ou dix en âge de procréer connaît des difficultés à concevoir un enfant » en raison de « facteurs multiples », et « il y a un vrai enjeu d’accompagnement par notre système de santé face à cette nouvelle donne, pour mieux prévenir, mieux détecter et mieux prendre en charge l’infertilité », a-t-elle noté devant une mission d’information de l’<a href="https://www.20minutes.fr/dossier/assemblee_nationale">Assemblée nationale</a> sur la baisse de la natalité.</p><h2>« Préserver sa fertilité avant qu’elle ne baisse »</h2><p><a href="https://www.20minutes.fr/politique/emmanuel-macron/">Emmanuel Macron</a> avait annoncé début 2024 <a href="https://www.20minutes.fr/societe/4071132-20240117-rearmement-demographique-emmanuel-macron-passe-chez-feministes">« un grand plan de lutte contre ce fléau » de l’infertilité, dans le cadre d’un « réarmement démographique »</a>. Jusqu’ici, ce plan n’a pas eu de concrétisation majeure, au grand dam de spécialistes – dont le co-auteur du rapport, Samir Hamamah – et d’associations de patients. Le plan concernera la prévention, la sensibilisation, la recherche, la prise en charge, a déclaré Stéphanie Rist, et « un comité de pilotage se réunira en janvier pour assurer la mise en oeuvre dans les meilleurs délais, aussi bien sur un site d’information accessible à tous que sur le déploiement de l’offre nécessaire d’autoconservation d’ovocytes par exemple ».</p><figure><iframe title="Préserver la fertilité grâce à la congélation de gamètes" width="100%" height="100%" src="https://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01357940/zone/1/src/3sxx5pr/showtitle/1/" frameborder="0" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" hspace="0" vspace="0" webkitallowfullscreen="true" mozallowfullscreen="true" allowfullscreen="true" allow="autoplay" referrerpolicy="no-referrer-when-downgrade"></iframe></figure><p>Stéphanie Rist a jugé l’idée d’un message aux personnes de 29 ans « fondamentale, non pas pour mettre une quelconque pression, mais pour éviter un effet de &quot;si j’avais su&quot; en donnant à chacune et chacun les moyens d’agir et de préserver sa fertilité avant qu’elle ne baisse ». Le message comportera aussi, selon elle, des informations sur « les contraceptions possibles » pour les personnes ne souhaitant pas avoir d’enfants ou ne désirant pas en avoir dans l’immédiat. Dans le rapport de 2022, l’une des recommandations portait sur la création d’une consultation spécifique proposée à chaque homme et à chaque femme de 29 ans par l’Assurance maladie, à l’âge auquel ils sont autorisés à congeler leurs gamètes.</p>