Un site britannique vendant des poupées sexuelles enfantines dans le viseur du parquet de Paris

<p>Le parquet de Paris a ouvert une <a href="https://www.20minutes.fr/societe/4192877-20251222-poupees-pedopornographiques-site-britannique-utilisateurs-signale-justice-francaise">enquête visant le site britannique « Little Sex Dolls »</a>. Il est accusé de commercialiser des poupées sexuelles d’apparence enfantine. Ceci porte à cinq le nombre d’enquêtes récemment ouvertes par le parquet de Paris visant des plateformes de vente en ligne, en lien avec la <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/pedopornographie">pédopornographie</a>.</p><p>La Haute-commissaire à l’Enfance <a href="https://www.20minutes.fr/politique/sarah-el-hairy/">Sarah El Haïry</a> avait indiqué lundi avoir saisi la justice au sujet de ce site britannique, qui permet des envois vers la France. « A réception du signalement de la Haute-commissaire à l’Enfance lundi, une enquête a été confiée à la DNPJ [Direction nationale de la police judiciaire] et plus particulièrement à l’Ofmin [l’office mineurs] et l’Ofac [Office anti-cybercriminalité] », explique le parquet.</p><figure><iframe title="C’est quoi « Dolls France », pourvoyeur de poupées sexuelles tendancieuses ?" width="100%" height="100%" src="https://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01357940/zone/1/src/3xmvx0u/showtitle/1/" frameborder="0" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" hspace="0" vspace="0" webkitallowfullscreen="true" mozallowfullscreen="true" allowfullscreen="true" allow="autoplay" referrerpolicy="no-referrer-when-downgrade"></iframe></figure><p>« Ces produits sont dangereux : ils nourrissent des comportements pédocriminels et mettent en péril la sécurité de nos enfants », a souligné Sarah El Haïry. Elle demande que « l’identité des acheteurs soit communiquée aux autorités compétentes ».</p><p>La Haute-commissaire a saisi la justice à la suite du signalement du site effectué par l’association de lutte contre les violences sexuelles sur mineurs Mouv’Enfants, auprès de plusieurs autorités, dont la Répression des fraudes. Début novembre, la découverte de la vente de poupées sexuelles d’apparence enfantine sur la plateforme du géant asiatique de l’e-commerce Shein a fait scandale.</p><h2>Vingtaine d’interpellations d’acheteurs de ce type de poupée</h2><p>Depuis, le parquet de Paris a ouvert des enquêtes visant Shein, AliExpress, Temu et Wish. Elles portent sur les infractions de « diffusion de message violent, pornographique, ou contraire à la dignité accessible à un mineur » pour les quatre sites. Mais aussi, pour les deux premiers, sur la « diffusion de l’image ou la représentation d’un mineur présentant un caractère pornographique ».</p><p>Une vingtaine de personnes soupçonnées d’avoir acheté en ligne ce type de poupées ont été interpellées mi-décembre lors d’une vaste opération policière en France.</p>