Un jeune Alsacien radicalisé incarcéré, suspecté d’en vouloir aux policiers

<p>Un jeune majeur a été placé en détention provisoire, a indiqué ce samedi le parquet national <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/antiterrorisme">antiterroriste</a> (Pnat), confirmant le journal <em><a href="https://www.leparisien.fr/faits-divers/soupconne-de-vouloir-sen-prendre-a-des-policiers-un-jeune-alsacien-radicalise-de-19-ans-interpelle-et-mis-en-examen-19-12-2025-PQB2QTQJ6ZBVTJJV6LXHQ7J5QI.php">Le Parisien</a></em> qui évoquait un <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/alsace">Alsacien</a> radicalisé soupçonné de vouloir s’en prendre à des policiers.</p><p>Le jeune homme a été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste en vue de crimes contre les personnes » et une information judiciaire, qui permet à un juge d’instruction d’enquêter, a été ouverte, précise le Pnat.</p><h2>Repéré sur les réseaux sociaux</h2><p>L’homme a été placé en détention provisoire, conformément aux réquisitions du Pnat, ajoute-t-il. L’Alsacien de 19 ans, d’origine italo-marocaine résidant du côté de <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/colmar">Colmar </a>(<a href="https://www.20minutes.fr/dossier/haut-rhin">Haut-Rhin</a>), a été repéré pour ses prises de position radicales sur les réseaux sociaux où il aurait prêté allégeance à <a href="https://www.20minutes.fr/monde/daesh/">Daesh</a>, selon <em>Le Parisien</em>. Il a été interpellé en début de semaine d’après le journal.</p><p>Le mis en cause aurait projeté de commettre un attentat et de s’en prendre à des fonctionnaires de police, poursuit le quotidien francilien, qui mentionne notamment des consultations d’adresses de commissariat découvertes sur ses supports numériques. Devant les enquêteurs, il a contesté toute velléité de passer à l’acte.</p><figure><iframe title="« Ma mère a volé ma vie» : emmenée contre son gré en Syrie alors qu'elle avait 15 ans , Sana raconte" width="100%" height="100%" src="https://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01357940/zone/1/src/33zpfku/showtitle/1/" frameborder="0" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" hspace="0" vspace="0" webkitallowfullscreen="true" mozallowfullscreen="true" allowfullscreen="true" allow="autoplay" referrerpolicy="no-referrer-when-downgrade"></iframe></figure><p>Des personnes de plus en plus jeunes sont dans les radars du Pnat. « Depuis quatre ou cinq ans, nous observons un très net rajeunissement des personnes qui sont mises en examen, avec plutôt des personnes qui ont moins de 20 ans », avait confié récemment à l’AFP le procureur de la République antiterroriste Olivier Christen.</p><p>Interrogé sur ces profils, le magistrat avait décrit des jeunes hommes qui « passent beaucoup de temps sur les réseaux ». « TikTok ou Telegram ont des algorithmes qui les conduisent assez rapidement, dès lors qu’ils recherchent des contenus liés souvent à l’ultraviolence, vers des contenus de nature djihadiste ». Des contenus « qui parviennent à les convaincre que leur mal-être est dû à la société, et dont la réponse est de l’attaquer », avait ajouté Olivier Christen.</p>