L’Inde annonce dépasser le Japon pour devenir la quatrième puissance économique du monde et vise désormais l’Allemagne

<p>C’est une <a href="https://www.20minutes.fr/economie/2305407-20180710-detronee-inde-france-plus-sixieme-economie-mondiale">progression constante</a> depuis plusieurs années qui se concrétise ici. Selon le bilan <a href="https://www.20minutes.fr/economie/">économique</a> de fin d’année établi par son gouvernement, l’<a href="https://www.20minutes.fr/dossier/inde">Inde</a> serait devenue la quatrième économie de la planète, dépassant ainsi le <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/japon">Japon</a> et talonnant désormais l’<a href="https://www.20minutes.fr/dossier/allemagne">Allemagne</a> que les autorités du pays espèrent dépasser d’ici à trois ans.</p><p>Une information que la publication en 2026 des chiffres du <a href="https://www.20minutes.fr/economie/pib/">produit intérieur brut</a> (PIB) annuel viendra ou non confirmer officiellement. « L’Inde fait partie des grandes économies affichant la croissance la plus rapide au monde et est bien placée pour maintenir cet élan », affirme la note économique.</p><h2>Constat anticipé selon le FMI qui confirme toutefois la progression</h2><p>« Avec un PIB évalué à 4.180 milliards de dollars (3.555 milliards d’euros), l’Inde a dépassé le Japon pour devenir la quatrième économie mondiale, et est sur le point de déloger l’Allemagne de la troisième place dans les 2,5 à 3 prochaines années, avec un PIB estimé à 7.300 milliards de dollars d’ici 2030. »</p><p></p><figure><iframe title="Inde-Pakistan : Guerres, menaces, armes nucléaires...Comprendre l'origine du conflit " width="100%" height="100%" src="https://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01357940/zone/1/src/xf3rsq5/showtitle/1/" frameborder="0" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" hspace="0" vspace="0" webkitallowfullscreen="true" mozallowfullscreen="true" allowfullscreen="true" allow="autoplay" referrerpolicy="no-referrer-when-downgrade"></iframe></figure><p>Selon le <a href="https://www.20minutes.fr/economie/fmi/">Fonds monétaire international</a>, ce n’est qu’en 2026 que l’Inde figurera à la quatrième place : il estime que son PIB atteindra alors 4,51 milliards de dollars, contre 4.460 milliards pour le Japon. Les <a href="https://www.20minutes.fr/monde/etats-unis/">Etats-Unis</a>, la <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/chine">Chine</a> et l’Allemagne sont, dans cet ordre, les plus grandes économies au monde, selon le FMI.</p><h2>Une progression malgré les mesures américaines</h2><p>Les prévisions optimistes de New Delhi interviennent dans un contexte économique compliqué pour le pays le plus peuplé de la planète, avec 1,4 milliard d’habitants.</p><p>Fin août, Washington, le premier partenaire commercial du pays, a imposé une hausse de 50 % des droits de douane sur les produits « made in India » arrivant aux Etats-Unis, en représailles à ses achats de pétrole russe.</p><p>La croissance continue reflète « la résilience de l’Inde face aux incertitudes persistantes (qui pèsent) sur le commerce international », estime le gouvernement.</p><h2>Un PIB par habitant toujours très bas</h2><p>Le PIB par habitant de l’Inde atteignait 2.694 dollars en 2024, selon les derniers chiffres de la Banque mondiale, soit douze fois moins que les 32.487 dollars du Japon et vingt fois moins que les 56.103 dollars de l’Allemagne.</p><p>Plus d’un quart des habitants de l’Inde ont entre 10 et 26 ans, selon les données gouvernementales, mais le taux de chômage des jeunes diplômés reste très élevé.</p><figure><a href="https://www.20minutes.fr/monde/">Retrouvez ici toute l'actualité internationale</a></figure><p>Le Premier ministre Narendra Modi a annoncé des allégements fiscaux et des réformes du droit du travail après que la croissance économique a atteint un plus bas en quatre ans, au cours de l’exercice annuel clos le 31 mars.</p><p>La roupie indienne a atteint un niveau historiquement bas face au dollar début décembre, après avoir chuté d’environ 5 % en 2025, en raison des notamment inquiétudes persistantes liées à l’absence d’accord commercial avec Washington.</p>