Mort de Brigitte Bardot : « D’icône de la beauté » à « muse de l’extrême droite », les réactions de la presse étrangère

Published 2 hours ago
Source: 20minutes.fr
Mort de Brigitte Bardot : « D’icône de la beauté » à « muse de l’extrême droite », les réactions de la presse étrangère
<p>Icône française, <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/brigitte_bardot">Brigitte Bardot</a> était également une star internationale. L’une des premières même. Aussi, rien d’étonnant à voir les médias du <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/international">monde entier</a> rapporter sa disparition entre hommages et commentaires ce lundi.</p><p><a href="https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/4046150-20251228-brigitte-bardot-morte">Décédée à 91 ans</a>, à l’aube ce dimanche dans sa célèbre résidence de La Madrague à Saint-Tropez, l’actrice de « Et Dieu… créa la femme » et du « Mépris » voit sa liberté, mais aussi ses zones d’ombre soulignées à l’étranger.</p><h2>« Icône éternelle de la beauté au cinéma »</h2><p>En Italie, c’est un « mythe national français, la seule de nos jours capable de réconcilier toutes les âmes querelleuses de la nation », qu’écrit l’agence de presse nationale Ansa pendant que <em><a href="https://www.repubblica.it/spettacoli/cinema/2025/12/28/news/brigitte_bardot_morta-398778750/">La Répubblica</a></em> évoque, lui, « une diva rebelle » qui « a choisi la liberté jusqu’au bout ».</p><figure><iframe title=" La vie de Brigitte Bardot en six lettres" width="100%" height="100%" src="https://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01357940/zone/1/src/xlku53k/showtitle/1/" frameborder="0" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" hspace="0" vspace="0" webkitallowfullscreen="true" mozallowfullscreen="true" allowfullscreen="true" allow="autoplay" referrerpolicy="no-referrer-when-downgrade"></iframe></figure><p>Le <em><a href="https://www.corriere.it/spettacoli/cinema-serie-tv/25_dicembre_28/morta-brigitte-bardot-aveva-91-anni-8e034931-013f-4caa-9244-f635e83e8xlk.shtml">Corriere della Serra</a></em> salue une « icône éternelle de la beauté au cinéma » et évoque « la femme la plus désirée pendant au moins deux décennies », qui était « devenue une fervente défenseure des animaux ».</p><h2>« Une femme qui aimait les animaux et méprisait l’humanité »</h2><p>En Allemagne, le <em><a href="https://www.faz.net/aktuell/feuilleton/medien-und-film/kino/brigitte-bardot-ist-tot-accg-200391584.html">Frankfurter Allgemeine Zeitung</a></em> préfère « oublier, même si cela peut être difficile, la Bardot politique des dernières années le temps de cette nécrologie », et « se souvenir de LA Bardot » à la place. <em><a href="https://www.welt.de/vermischtes/article695100dad28c9b829c8c952e/nach-stiftungsangaben-franzoesischer-filmstar-brigitte-bardot-mit-91-jahren-gestorben.html">Die Welt</a></em> ne s’embarrasse pas des arrangements et commente : « Une femme qui aimait les animaux et méprisait l’humanité. »</p><p>Pas plus consensuel, le quotidien espagnol <em>El Pais</em> se souvient d’une « militante controversée » et d’une « <a href="https://elpais.com/cultura/2025-12-28/muere-la-actriz-y-cantante-brigitte-bardot-a-los-91-anos.html">muse de l’extrême droite</a> » : « A sa manière, elle ne cachait rien. Ni les rides, ni son caractère de plus en plus radical ou ses convictions idéologiques, qu’elle évoquait par des euphémismes crûs. »</p><p><em>El Mundo</em>, autre journal espagnol, compare Brigitte Bardot à <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/marilyn_monroe">Marilyn Monroe</a> : « plus une star qu’une actrice ». Le quotidien rappelle également que le couple qu’elle formait avec Bernard d’Ormale, son dernier mari, militant du Front national et proche de Jean-Marie Le Pen, « avait toujours été les fers de lance de la famille Le Pen, soutenant les causes les plus controversées de leurs hommes politiques ». « Bardot n’a jamais mâché ses mots et a été condamnée à plusieurs reprises pour des propos racistes et antisémites », ajoute le quotidien espagnol.</p><h2>« L’une des premières stars problématiques de l’époque moderne »</h2><p>Pour la BBC, « BB » était « un cocktail français de charme félin et de sensualité continentale » qui « révolutionna le cinéma dans les années 1950 ». « Sa réputation a été ternie lorsqu’elle a proféré des insultes homophobes et a été condamnée à plusieurs reprises pour incitation à la haine raciale », explique le média britannique.</p><figure><a href="https://www.20minutes.fr/dossier/brigitte_bardot">Retrouvez ici notre dossier consacré à Brigitte Bardot</a></figure><p>Titrant sans équivoque « Du sex-appeal à l’extrême droite », le <em><a href="https://www.nytimes.com/topic/person/brigitte-bardot">New York Times</a></em>, estime que, loin d’être « une figure consensuelle », elle représente l’une des premières stars problématiques de l’époque moderne ». Le quotidien américain estime que, loin d’être « une figure consensuelle », elle représente l’une des premières stars problématiques de l’époque moderne ».</p><figure> </figure><p>« Elle n’a d’ailleurs eu besoin de personne pour se faire cancel : d’une certaine manière, elle l’a fait elle-même, en quittant le cinéma en 1973 à 38 ans », critique même le journal.</p>