Russie : Moscou a fait une « proposition » à la France pour un chercheur emprisonné

Published 3 hours ago
Source: 20minutes.fr
Russie : Moscou a fait une « proposition » à la France pour un chercheur emprisonné
<p>La <a href="https://www.20minutes.fr/monde/russie/">Russie</a> a fait une « proposition » à la France concernant l’affaire du chercheur français Laurent Vinatier, emprisonné en Russie depuis juin 2024 et qui pourrait être jugé pour « espionnage », a indiqué jeudi le Kremlin.</p><p>« Il y a eu des contacts appropriés entre notre partie et les Français. En effet, une proposition a été faite aux Français concernant Vinatier », a déclaré le porte-parole du <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/kremlin">Kremlin</a>, Dmitri Peskov, lors de son point de presse quotidien. « La balle est dans le camp de la France maintenant », a-t-il ajouté, sans plus de précisions.</p><h2>Des « informations militaires » récoltées</h2><p>Interrogé sur ce sujet vendredi dernier lors de sa conférence de presse annuelle, le président russe Vladimir Poutine a affirmé « ne rien savoir » de cette affaire et en entendre parler pour la première fois.</p><p>Laurent Vinatier a été condamné en octobre 2024 par un tribunal russe à trois ans de prison pour ne pas s’être enregistré en tant qu&#x27;« agent de l’étranger », alors qu’il collectait des « informations militaires » pouvant être « utilisées contre la sécurité » de la Russie. L’intéressé avait reconnu les faits, mais plaidé l’ignorance.</p><h2>« Rien de bien, rien de positif », pour le chercheur</h2><p>En août, il avait comparu devant un tribunal russe pour des accusations d&#x27;« espionnage » qui, si elles étaient confirmées, risqueraient d’alourdir considérablement sa peine. L’enquête a été prolongée et il pourrait connaître un nouveau procès pour espionnage fin février 2026, selon son avocat français.</p><figure><iframe title="Vladimir Poutine « pas responsables des morts en Ukraine » selon ses propres dires " width="100%" height="100%" src="https://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01357940/zone/1/src/3szsksf/showtitle/1/" frameborder="0" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" hspace="0" vspace="0" webkitallowfullscreen="true" mozallowfullscreen="true" allowfullscreen="true" allow="autoplay" referrerpolicy="no-referrer-when-downgrade"></iframe></figure><p>Laurent Vinatier avait déclaré en août ne s’attendre « à rien de bien, à rien de positif » après avoir appris ces nouvelles accusations. Ce chercheur de 49 ans, spécialiste de l’espace post-soviétique, était employé par le Centre pour le dialogue humanitaire, une ONG <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/suisse">suisse</a> qui fait de la médiation dans des conflits hors des circuits diplomatiques officiels, notamment s’agissant de l’Ukraine.</p><figure> </figure><p>Paris a exigé de <a href="https://www.20minutes.fr/monde/moscou/">Moscou</a> la libération de son ressortissant, accusant la Russie de chercher à prendre des Occidentaux en otage, alors que les relations entre les deux pays sont au plus bas.</p>