Colère agricole : La préfecture des Pyrénées-Atlantiques estime à plus d’un million d’euros le coût des blocages

<p>La préfecture des <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/pyrenees-atlantiques">Pyrénées-Atlantiques</a> a annoncé mardi que le coût des blocages menés depuis une dizaine de jours par des <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/agriculteurs">agriculteurs</a> en colère dépasse le million d’euros. Dans un communiqué, les services de l’Etat dénoncent des rassemblements non déclarés et des « dégradations inacceptables », en particulier sur l’<a href="https://www.20minutes.fr/dossier/autoroute">autoroute A64</a>, axe stratégique entre <a href="https://www.20minutes.fr/toulouse/">Toulouse</a> et <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/bayonne">Bayonne</a>.</p><p>« A ce jour, une première évaluation fait apparaître que le coût global de ces blocages s’élève à plus d’un million d’euros », indique la préfecture de <a href="https://www.20minutes.fr/societe/pau/">Pau</a>. Cette estimation comprend notamment le nettoyage et la remise en état des routes, les pertes des sociétés d’autoroutes, le recyclage des <a href="https://www.20minutes.fr/planete/dechets/">déchets</a> abandonnés sur la voie publique ainsi que la réparation de radars endommagés. Elle n’intègre toutefois pas les impacts économiques indirects, comme le manque à gagner pour certaines activités locales, dont les <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/station_de_ski">stations de ski</a>.</p><figure><iframe title="Des agriculteurs déversent des déchets devant la villa d’Emmanuel Macron au Touquet" width="100%" height="100%" src="https://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01357940/zone/1/src/3szsv0k/showtitle/1/" frameborder="0" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" hspace="0" vspace="0" webkitallowfullscreen="true" mozallowfullscreen="true" allowfullscreen="true" allow="autoplay" referrerpolicy="no-referrer-when-downgrade"></iframe></figure><h2>Des centaines de tonnes de déchets brûlés</h2><p>Les autorités détaillent de nombreux dégâts matériels. « Des dépôts sauvages (déchets, pneus, lisier, amiante) ont été recensés devant plusieurs <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/peages">péages</a>, sur les autoroutes, sur des routes départementales et des dégradations ont été relevées. Deux <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/radar">radars</a> ont également été détruits, dix-neuf ont été empêchés de fonctionner », précise la préfecture, qui évoque aussi des centaines de tonnes de déchets brûlés. Elle fait par ailleurs état d’une « accélération des dégradations », citant notamment le déversement d’animaux morts à Pau et la dégradation du bitume de l’A64 à Urt/Briscous.</p><figure><a href="https://www.20minutes.fr/economie/mercosur/">Notre dossier sur le Mercosur</a></figure><p>Les blocages ont débuté le 12 décembre pour protester contre l’abattage massif de bovins lors de la détection d’un cas de <a href="https://www.20minutes.fr/societe/dermatose-nodulaire/">dermatose nodulaire contagieuse (DNC)</a>. Si le syndicat basque ELB, affilié à la Confédération paysanne, a annoncé « suspendre l’occupation de l’autoroute » à Briscous afin de « maintenir nos forces intactes », la Coordination rurale a, de son côté, indiqué qu’elle comptait poursuivre la mobilisation.</p>