Municipales 2026 à Paris : Raphaël Glucksmann, soutien d’Emmanuel Grégoire, dénonce « le trumpisme » de ses adversaires

<p>« Un rapport à la politique qui est fait de violence, de brutalité ». A l’occasion d’une déambulation dans le 5e arrondissement de Paris, l’eurodéputé <a href="https://www.20minutes.fr/politique/raphael-glucksmann/">Raphaël Glucksmann</a> a estimé que l’enjeu de la campagne des <a href="https://www.20minutes.fr/municipales/">municipales</a> à <a href="https://www.20minutes.fr/paris/">Paris</a> serait un « choix entre le progrès et le trumpisme conservateur ».</p><p>« La démocratie est en train de s’abîmer par des discours extrêmement durs et des attaques très violentes en permanence : ce n’est pas notre manière de faire de la politique et on va l’assumer », a poursuivi celui dont la liste aux élections européennes était arrivée à la troisième place en 2024. Il se trouvait aux côtés du candidat socialiste <a href="https://www.20minutes.fr/societe/4187463-20251124-plaie-silencieuse-emmanuel-gregoire-candidat-mairie-paris-confie-avoir-victime-violences-sexuelles">Emmanuel Grégoire</a>, à la tête d’une coalition de gauche pour succéder à <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/anne_hidalgo">Anne Hidalgo</a> à la mairie de Paris.</p><figure><iframe title="Rachida Dati se transforme en éboueuse " width="100%" height="100%" src="https://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01357940/zone/1/src/33z5lrf/showtitle/1/" frameborder="0" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" hspace="0" vspace="0" webkitallowfullscreen="true" mozallowfullscreen="true" allowfullscreen="true" allow="autoplay" referrerpolicy="no-referrer-when-downgrade"></iframe></figure><p>« On nous expliquera qu’à l’heure des réseaux sociaux, ce qu’il faut, c’est faire du <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/donald_trump">Trump</a>. Eh ben non. En fait, on va montrer qu’il y a autre chose dans la vie politique et que cette autre chose peut gagner », a encore insisté Raphaël Glucksmann.</p><h2>« Choc de projets »</h2><p>Emmanuel Grégoire a pour sa part estimé que la campagne serait « un choc de projets » face à la candidature de <a href="https://www.20minutes.fr/politique/rachida_dati">Rachida Dati</a>, maire du 7e arrondissement et candidate malheureuse à la mairie centrale en 2020, soutenue par <a href="https://www.20minutes.fr/politique/lr/">Les Républicains</a> et le <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/modem">Modem</a>.</p><p>Après la conclusion cette semaine <a href="https://www.20minutes.fr/paris/4191920-20251217-municipales-2026-belliard-range-derriere-gregoire-union-gauche-premier-tour-condition">d’un accord dès le premier tour</a> avec le <a href="https://www.20minutes.fr/politique/pcf/">PCF</a>, <a href="https://www.20minutes.fr/politique/place-publique-parti-politique/">Place publique</a> et, surtout, <a href="https://www.20minutes.fr/politique/eelv/">les Ecologistes</a>, ces derniers faisaient traditionnellement cavalier seul aux municipales à Paris avant le second tour, Emmanuel Grégoire a défendu « le choix du rassemblement (pour) créer une dynamique d’union à gauche et […] porter un projet qui soit très innovant ».</p><figure><a href="https://www.20minutes.fr/municipales/">Retrouvez tous nos articles consacrés aux municipales</a></figure><p>« Ce n’est pas faire fi de ses singularités et parfois des différences », a-t-il assuré, reconnaissant avoir « parfois des désaccords » avec les autres formations de gauche et les « assumant ».</p>