Syrie : L’administration Trump lance une offensive contre l’Etat islamique avec de « très lourdes représailles »

Published 2 hours ago
Source: 20minutes.fr
Syrie : L’administration Trump lance une offensive contre l’Etat islamique avec de « très lourdes représailles »
<p>Les <a href="https://www.20minutes.fr/monde/etats-unis/">Etats-Unis</a> ont lancé une série de <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/frappes_aeriennes">frappes aériennes</a> en <a href="https://www.20minutes.fr/monde/syrie/">Syrie</a> visant des positions du groupe <a href="https://www.20minutes.fr/monde/daesh/">Etat islamique</a>, en réponse à une attaque survenue une semaine plus tôt qui a coûté la vie à deux militaires américains et à un interprète. Vendredi, Donald Trump a évoqué de « très lourdes représailles » contre l’organisation djihadiste, affirmant sur Truth Social que Washington frappait « très fort contre des bastions de l’EI », au moment où le <a href="https://www.20minutes.fr/monde/pentagone/">Pentagone</a> annonçait le déclenchement d’une opération qualifiée de « massive ».</p><p>Selon le secrétaire américain à la Défense, <a href="https://www.20minutes.fr/politique/pete-hegseth/">Pete Hegseth</a>, l’objectif est « d’éliminer des combattants du groupe Etat islamique, des infrastructures et des sites d’armement ». Il a présenté cette offensive comme une « réponse directe » et une « déclaration de vengeance » après l’attaque mortelle de samedi. L’<a href="https://www.20minutes.fr/dossier/armee_americaine">armée américaine</a> a frappé « plus de 70 cibles à de multiples endroits dans le centre de la Syrie avec des avions de chasse, des hélicoptères et de l’artillerie », a indiqué le commandement militaire américain pour le <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/moyen_orient">Moyen-Orient</a>, le Centcom, sur X. Il a précisé que l’opération avait débuté à 16h heure de Washington (21h GMT) et que « plus de 100 munitions de précision » avaient été employées.</p><figure><iframe title="La levée des sanctions contre la Syrie est une bonne décision et je ne dis pas souvent ça de Donald Trump" width="100%" height="100%" src="https://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01357940/zone/1/src/xfs0z8r/showtitle/1/" frameborder="0" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" hspace="0" vspace="0" webkitallowfullscreen="true" mozallowfullscreen="true" allowfullscreen="true" allow="autoplay" referrerpolicy="no-referrer-when-downgrade"></iframe></figure><h2>Des régions désertiques touchées par les frappes</h2><p>D’après une source sécuritaire syrienne, les <a href="https://www.20minutes.fr/monde/bombardement/">bombardements</a> ont touché des zones désertiques près de <a href="https://www.20minutes.fr/monde/homs/">Homs</a> ainsi que des secteurs ruraux autour de Deir ez-Zor et de Raqqa. Un responsable local a fait état « d’éclats de tirs de calibre moyen dans le désert » au sud-ouest de Raqqa, des régions sous contrôle du gouvernement syrien. Dans une réaction publiée sur X, le ministère syrien des Affaires étrangères a réaffirmé « son solide engagement à combattre l’EI et à s’assurer qu’il ne bénéficie d’aucun refuge sur le territoire syrien », sans mentionner explicitement les frappes américaines.</p><figure><a href="https://www.20minutes.fr/monde/daesh/">Notre dossier sur l'Etat islamique</a></figure><p>L’attaque initiale, menée près de <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/palmyre">Palmyre</a>, aurait été perpétrée par un membre des forces de sécurité syriennes, un fait présenté comme inédit depuis l’arrivée au pouvoir, il y a un an, d’une coalition islamiste ayant engagé un rapprochement avec Washington. Bien que défait territorialement en 2019, l’Etat islamique conserve une capacité de nuisance dans le désert syrien. Cette nouvelle escalade intervient alors que la présence militaire américaine en Syrie est en question : le Pentagone a annoncé en avril une réduction de moitié des effectifs.</p>