Budget : Sébastien Lecornu envisage une loi spéciale en cas d’échec, regrettant « la radicalité d’une partie de LR »

Published 3 hours ago
Source: 20minutes.fr
Budget : Sébastien Lecornu envisage une loi spéciale en cas d’échec, regrettant « la radicalité d’une partie de LR »
<p>L’horloge tourne et la tâche reste « immense ». Il faut trouver un compromis sur le <a href="https://www.20minutes.fr/economie/budget/">budget</a> de l’Etat entre un <a href="https://www.20minutes.fr/politique/ps/">Parti socialiste</a> à satisfaire et une droite sénatoriale extrêmement remontée. Au milieu, <a href="https://www.20minutes.fr/politique/sebastien-lecornu/">Sébastien Lecornu</a> reconnaît qu’il « va falloir plus de clarté » et « que les gens se parlent davantage » pour pouvoir avoir un budget avant le 31 décembre.</p><figure><iframe title="Budget: Le gouvernement va organiser des débats et votes sur des sujets spécifiques" width="100%" height="100%" src="https://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01357940/zone/1/src/33z5fu5/showtitle/1/" frameborder="0" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" hspace="0" vspace="0" webkitallowfullscreen="true" mozallowfullscreen="true" allowfullscreen="true" allow="autoplay" referrerpolicy="no-referrer-when-downgrade"></iframe></figure><p>Le Premier ministre s’est dit prêt à envisager une loi spéciale en cas d’échec de <a href="https://www.20minutes.fr/politique/4191781-20251216-budget-2026-huis-clos-deputes-senateurs-commission-mixte-paritaire-dont-tout-depend">la commission mixte paritaire</a> (CMP). Il estime en outre que « la radicalité d’une petite partie du groupe LR du Sénat pour des raisons très politiciennes met en danger la réussite » de cette réunion décisive pour l’adoption d’un budget avant la fin de l’année.</p><p>Ce conclave à huis clos fait figure de dernière chance pour tenter de trouver un terrain d’entente. Si un texte commun est approuvé en CMP, il sera ensuite soumis aux deux chambres du Parlement mardi pour une adoption définitive. Faute d’accord en revanche, les débats devraient probablement reprendre en janvier, après le vote d’une loi spéciale pour assurer la continuité de l’Etat.</p><h2>Des échanges, mais des postures tendues</h2><p>Mais entre un Sénat dominé par une droite attachée aux économies dans les dépenses de l’Etat et une Assemblée nationale où la gauche demande de nouvelles recettes fiscales, l’équation semble insoluble. Les deux rapporteurs généraux du Budget ont déjà multiplié les échanges. Mais les postures se sont considérablement tendues mercredi.</p><figure><a href="https://www.20minutes.fr/economie/budget/">Tous nos articles sur le budget</a></figure><p>Le groupe socialiste de l’Assemblée a mis en avant une condition pour une éventuelle abstention sur le budget : obtenir au moins 10 milliards d’euros de recettes supplémentaires par rapport au budget initial du gouvernement, de manière à retirer certaines coupes dans les services publics ou l’écologie.</p><p>Du côté de la chambre haute, le puissant groupe <a href="https://www.20minutes.fr/politique/lr/">LR</a> a multiplié les interpellations en direction de l’exécutif lors d’une séance de Questions au gouvernement assez houleuse, une rareté au Palais du Luxembourg, plus policé que l’Assemblée.</p>