Guerre en Ukraine : Poutine fanfaronne, Zelensky s’inquiète et Trump met la pression sur les Européens

<p>Vous avez raté les derniers événements sur la <a href="https://www.20minutes.fr/monde/ukraine/">guerre en Ukraine</a> ? <em>20 Minutes</em> fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce mercredi 17 décembre, au 1.393e jour du conflit.</p><h2>Le fait du jour</h2><p>Si certains doutaient de sa détermination, la clarification est sans appel. <a href="https://www.20minutes.fr/monde/vladimir_poutine/">Vladimir Poutine</a> a assené ce mercredi que les objectifs de son « opération spéciale » en Ukraine seraient « sans aucun doute atteints », notamment les objectifs territoriaux. « Nous préférerions y parvenir et éliminer les causes profondes du conflit par la voie diplomatique » mais, a ajouté le maître du <a href="https://www.20minutes.fr/dossier/kremlin">Kremlin</a>, si « le pays adverse et ses protecteurs étrangers refusent de s’engager dans des discussions substantielles », la <a href="https://www.20minutes.fr/monde/russie/">Russie</a> obtiendra « par la voie militaire » les « terres historiques » qu’elle revendique.</p><p>Pour les optimistes, le président russe a toutefois assuré que son pays restait prêt à « mener des négociations et à résoudre tous les problèmes par des moyens pacifiques ».</p><figure><iframe title="L'Ukraine affirme avoir coulé un sous-marin russe en mer Noire" width="100%" height="100%" src="https://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01357940/zone/1/src/3smz5qq/showtitle/1/" frameborder="0" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" hspace="0" vspace="0" webkitallowfullscreen="true" mozallowfullscreen="true" allowfullscreen="true" allow="autoplay" referrerpolicy="no-referrer-when-downgrade"></iframe></figure><p></p><h2>La déclaration du jour</h2><blockquote>Nous avons entendu un nouveau signal de Moscou disant qu’ils se préparent à faire de l’année prochaine une nouvelle année de guerre</blockquote><p>C’est ainsi que <a href="https://www.20minutes.fr/monde/volodymyr-zelensky/">Volodymyr Zelensky</a> a traduit les propos de son homologue russe. « Il est important que nos partenaires en prennent conscience et qu’ils réagissent, notamment nos partenaires aux États-Unis, qui affirment souvent que la Russie prétend vouloir mettre fin à la guerre », a poursuivi le président ukrainien lors de son allocution quotidienne. Selon lui, le Kremlin tente de « saper la diplomatie » en cherchant « diverses formulations » dans les propositions en cours de négociations « pour dissimuler [son] désir de détruire l’Ukraine et les Ukrainiens » et « [sa] volonté de légitimer le vol de notre territoire ».</p><h2>Le chiffre du jour</h2><p><strong>3</strong>. Le nombre de frappes aériennes russes sur la ville et la région de Zaporijjia, dans le sud de l’Ukraine, ce mercredi. Elles ont fait au moins 26 blessés, selon un bilan provisoire.</p><p>Des images montrent des pompiers se battant contre un incendie qui s’est déclaré dans un immeuble résidentiel de huit étages à la façade noircie par les flammes et aux vitres explosées.</p><h2>La tendance</h2><p>Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’<a href="https://www.20minutes.fr/dossier/ue">Union européenne</a> se retrouvent jeudi et vendredi à Bruxelles pour décider, notamment, des moyens de financer l’Ukraine au cours des deux prochaines années. Mais un haut responsable ukrainien a affirmé ce mercredi que l’administration Trump faisait « pression » sur les Européens pour qu’ils « renoncent à l’idée » d’utiliser les avoirs russes gelés. « Sept pays ne soutiennent déjà pas publiquement cette idée », a poursuivi ce responsable, sous couvert d’anonymat.</p><figure><a href="http://www.20minutes.fr/monde/ukraine">Notre dossier sur la guerre en Ukraine</a></figure><p>Dans la première version du plan du président américain pour mettre fin au conflit en Ukraine, diffusée fin novembre, il était proposé de remettre une partie de ces avoirs aux Etats-Unis et au Kremlin pour différents projets. Même si ce plan a été amendé depuis à plusieurs reprises, cette position initiale montre que les Etats-Unis semblent vouloir utiliser ces avoirs en tant que monnaie d’échange pour parvenir à un accord, en soulevant la possibilité que Moscou puisse récupérer une partie des énormes sommes en jeu.</p><figure> </figure><p>Quelque 210 milliards d’euros de la Banque centrale russe sont actuellement immobilisés dans l’UE.</p>